Expositions

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Prod 24b: Production Galerie 24b
Co-Prod : Co-production 
Invit: Exposition Invitée


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Transgénose - 
Emmanuel Lesgourgues

Commissariat: Jean-Claude Thévenin


— Du 20 mai 

au 1er juin 2025


Vernissage le mercredi 21 mai 2025 à partir de 18h














Le fait pictural... Transgénose 4

En paraphrasant Peter S. Stevens (Patterns in nature) et à propos de cette nouvelle série de Transgénose, nous dirons que la variété des créations de dessins, peintures et sculptures d’Emmanuel Lesgour- gues provient d’une déclinaison - modelage et remodelage - d'un certain nombre de formes fondamentales. C’est leur extension qui révèle l'harmonie, la poésie et la beauté de ses faits artistiques.

Desseins (2005), des dessins de carnet découpés et re-assemblés de manière aléatoire, a produit les schémas, les motifs et la méthode de création qui seront à l’œuvre dans ses peintures et ses sculptures, Vers solitaire (2005-2006), puisTransgénose 1, Transgénose 2 (2017-2018), État intermédiaire 1 et 2 (2019-2020) et les séries Hydroponie (2020) et Biostasie (2021). Une sorte d’infinitude se développe dans ses constructions sur le mode d’excroissances cellulaires biologiques, déterminée par des schèmes structuraux. L’ensemble des intitulés de ces séries appartient en général aux sciences de la terre et renvoie aux modes de production du vivant, ces derniers constituant pour le processus de création d’Emmanuel Lesgourgues un véritable paradigme.



Le fait numérique

Après ce continuum d’engendrements formels, avec Transgénose 3 (2021-2022) une parenthèse va s’ouvrir : Emmanuel Lesgourgues s’exercera à la création du fait numérique en se confrontant au trait pixel. Transgénose 3 est une vaste série qui s’organise chronologiquement à partir de quatre variations sur des entrelacs de corps, créant ainsi des corps hybridés. Cette volonté de représenter des corps-à-corps à la torsion contrariée fait redécouvrir des problématiques liées à certaines séquences historiques de l'art, particulièrement la période maniériste. Une ambivalence entre chorégraphie et lutte des figures domine sur chaque unité ; ambivalence aussi entre dessin et sculpture, due à un traitement particulier de la texture des corps.

Dans ces déformations anatomiques, Emmanuel Lesgourgues a travaillé particulièrement le rendu des épidermes, le traitement particulier de la texture de la peau - des grains à boursouflure subtile ou plus prononcée -, brouillant ainsi les frontières entre dessin et sculpture. À travers ces êtres hybridés, il nous montre qu’entre l’art du dessin et le fait numérique, cette activité perdure. Elle propose simplement une expertise supplémentaire de la ligne pixelisée dans l’espace du tableau.


Du fait numérique au fait pictural.

Gilles Deleuze, dans son cours intitulé Sur la peinture (mars-juin 1981), dispensé à l’Université de Vincennes, remarquait que le fait pictural est « fondamentalement et essentiellement maniériste [...] La définition du maniérisme, c’est le rapport du corps visible avec la force invisible [...] Le maniérisme est en fait une dimension fondamentale, consubstantielle de la peinture ».

En dépassant la figuration sculpturale des corps contorsionnés la nouvelle variation de Transgénose reprend à son compte le programme maniériste explicite de la série précédente. Elle radicalise la déformation des corps dans le fait pictural par allongement horizontal en sa dominante, moins par leurs verticalités et fait dialoguer davantage ces figures-taches picturales avec la surface du papier. Comment peindre la chair d’un corps qui glisse sur un autre par un jeu de circonvolutions ? Emmanuel Lesgourgues aplanit par une technique de superposition de traits, les corps enchevêtrés, jusqu’à leur évanouissement. Par des jeux de superposition, de variations successives de fines couches à l’huile, les organismes apparaissent en un système vivant complexe. En termes Deleuziens, c’est la phase pré-picturale. Ces pré-formes, se retournent comme un doigt de gant en un nouvel organisme. Mais il y a un préalable dans ce travail de formation: des fonds roses, rouges, gris sont posés. Par ces fonds et la montée lente des couches picturales, un processus actif conduit à faire s’effondrer les coordonnées visuelles des éléments figuratifs pour faire advenir la force de la picturalité. C’est en ce sens qu’il faut comprendre les propos de Gilles Deleuze, à nouveau dans son cours sur la peinture :












BIOGRAPHIE

Emmanuel Lesgourgues naît en 1974 à Bayonne. Il vit et travaille entre Paris et Bordeaux où il a installé son atelier depuis 2 ans . Diplômé de l'école Camondo, en tant que designer et architecte d'intérieur. Il débute sa carrière chez Andrée Putman qui l’aidera à monter sa propre agence. Après cette carrière dans l'architecture d'intérieur et dans le design, il devient commissaire d'exposition et Directeur du fonds de dotation QUASAR, collection Art Contemporain qui abrite 2 600 œuvres, autour de 92 artistes français.

Il n’aura de cesse depuis le lycée, de mener en parralèle de ses études et de ses premières expériences professionnelles, une activité artistique. Il parviendra à s’y consacrer pleinement en 2005 en s’établissant dans son premier atelier à Ivry. Son travail plastique va se développer principalement autour du dessin, déclinant des thèmes organiques, des uni vers cellulaires féconds ou modifiés, à travers des motifs aléatoires, géométriques et une recherche sensible sur la couleur. Des formes denses, complexes, vont émerger de ses créations, formant un univers sexué et végétal en pleine métamorphose. Il va produire simultanément des séquences de photographies et de vidéos, jouant sur des problématiques et interactions de points de vue. En photographie sa série « la terre vue de la terre » en vidéo sa série « Dance Floor »











EXPOSITIONS

2023 - Exposition personnelle "Apparition" / Chapelle Saint-Julien Petit Quevilly (76) 2023 - Exposition personnelle "Desseins 19-23" / Espace Beaulieu Bordeaux (33) 2022 - Exposition collective "Transfigurer" / Labastide de Clairance (64)
2021 - Exposition personnelle "Transgénose" / Galerie Six Elzévir - Paris

2021 - Exposition personnelle "Chimères cellulaires" / Musée de Guéthary
2015 - Exposition personnelle "Collection hiver 2015" / Lagardère Interactive - Paris
2013 - Exposition collective "[∞] et autres cycles" / Lieu d’art La Tannerie - Bégard (22)
2013 - Exposition collective "Effervescence, les dessins de la genèse créative" / Ecole Paris La Villette 2012- Exposition collective "Chambre d'amis" / Lieu d'art La Tannerie - Bégard
2012 - Exposition collective "Le dessin sur papier" / Galerie Six Elzévir - Paris
2010 - Exposition collective "Urban Art Box" / Art Actuel Communication - SHISEIDO - Paris
2010 - Exposition collective "Urban Art Box" / Art Actuel Communication - SHISEIDO - Milan
2009 - Exposition collective "Desseins animés" / Galerie Arrêt sur l'image - Bordeaux
2009 - Exposition collective "Vue intérieure" / Collectif Vous êtes ici - Paris
2008 - Exposition collective "My detour in Berlin" / Concours Détour Moleskine - Berlin (Lauréat) 2007 - Exposition personnelle "Etat intermédiaire" / Lieu d’art "A suivre" - Bordeaux
2006 - Exposition personnelle "Vert Solitaire" / Showroom "Il était une fois" - Paris
2005 - Exposition collective "12 x 21 x 8" / Showroom "Il était une fois" - Paris
2003 - Exposition collective "Tamaris(k)" /Crypte Sainte-Eugénie - Biarritz













« C’est la déformation de la forme qui doit rendre visible la force, qui, elle n’a pas de forme. L’acte de peindre, c’est capturer une force. Il faudra que la forme soit suffisamment déformée pour que soit capturée une force ».

Qu’elle est la résultante de ce long travail, petit trait par petit trait, comme les touches impressionnistes d’un Cézanne ? Quelles formes picturales peuvent rendre visible la force qui n’a pas de forme ? Nous avançons l’hypothèse que ces formes maniérées issues d’organismes invertébrés résultent de la poussée de forces intrinsèques aux corps eux-mêmes, organismes de chair boursouflés à la manière des « bol-bozzi », des gravures d’Hendrik Goltzius. Ces formes excessives, en relief, sont obtenues au moyen d’un clair-obscur, des valeurs claires, roses et rouges, jusqu’à l’obscur des gris et du noir. Nous avons sous nos yeux une déclinaison fertile de poussées anamorphotiques de chair picturale.

Du fait pictural au fait sculptural

Dans cette exposition, parallèlement à sa série Transgénose 4, Emmanuel Lesgourgues nous présente une somme de sculptures. Celles-ci paraissent autonomes, mais à regarder de plus près, elles ont un lien intime avec les variations de Transgénose. Ces sculptures « abstraites » se présentent sous la forme chaotique d’assemblage de blocs, réalisé à partir d’injections de mousse polyuréthane dans des ballons de baudruche. Ces ballons sont contenus à l’intérieur d’un premier ballon, comme leur mise en abyme. La mousse augmente ainsi le volume du ballon qui les englobe, puis la matière s’externalise pour un contact avec l’air d’où un processus de durcissement pour s’accomplir dans un état final. C’est ainsi que les ballons s’évanouissent dans la matière polyuréthane. Les volumes qui en résultent s’autoconstruisent selon de pures règles physiques, échappant de fait à la maîtrise de l’artiste. L’aléatoire, la déformation de la matière due à la procédure technique elle-même, nous donne la sensation de ne connaître aucune limite. Ce conglomérat de boursouflures s’expose dans une sorte d’ambivalence : à la fois lourd, prêt à s’effondrer, et comme en apesanteur. Emmanuel Lesgourgues redéfinit ainsi le code de la sculpture contemporaine comme l’ont fait avant lui des artistes sculpteurs au cours du siècle dernier.

Nicolas Schöffer distinguait dans la sculpture trois procédés techniques : « ... celui qui consiste à prélever la matière dans un bloc compact, celui qui consiste à façonner une matière molle pour créer des formes, enfin celui qui consiste à fabriquer ce que l'on veut réaliser ». L’apport d’Emmanuel Lesgourgues est principalement de produire le fait sculptural à partir de l’agir puissant de l’aléatoire. On avancera par conséquent l’hypothèse que ces formes d’excroissance de polyuréthane peuvent être la manifestation en trois dimensions des organismes invertébrés des peintures de Transgénose 4 - et pourquoi pas, aussi, de l’ensemble de la série de Transgénose. On l’a vu, les sculptures d’Emmanuel Lesgourgues portent en elles des traits esthétiques du Maniérisme. Leurs formes sont issues d’équilibres fragiles, parfois produites par « accident », toujours par croissance aléatoire, une instabilité qui provient du mode de développement de la nature. Emmanuel Lesgourgues fait siens les processus de création du vivant.

Jean-Claude Thévenin




emmanuel lesgourgues@denisthomasphotographie




«Ce qui m'importe, ce n'est pas tant de se demander où l'on va, que de chercher à vivre avec la matière.» Le dessin d'Emmanuel Lesgourgues pourrait être guidé par cette affirmation d'Henri Matisse. Car c'est bien la matière, vivante, qui est au cœur de son processuscréatif. La répétition obsédante, spasmodique demotifs veut exprimer l'idée d'une matière,évolutive, à l'instar des cellules des organismes vivants. « J'appréhende le dessin comme un laboratoire de découvertes et de curiosités » (Emmanuel Lesgourgues).

Sa syntaxe revendique l'écriture aléatoire, une,construction non volontaire, où l'images'autoconstruit, véritable mitose graphique. La fusion cellulaire explore de nouveaux mondes. Sa première série réalisée sur tablette numérique, États intermédiaires, met en place sa syntaxe : le dessin initial provoque le suivant, combinant des formes d'écriture qui n'avaient pas vocation à être ensemble, dans un continuum aléatoire dont l'artiste n'a pas déterminé la fin.

Cette fascination pour la transformation continue qui définit le vivant s’affirme dans les titres de ses séries suivantes, tous empruntés au lexique scientifique (qui renvoie à la terre, au vivant, à la génétique). L’artiste, particulièrement sensible à la vitesse à laquelle le monde bouge et à ses bouleversements.

En 2005 il créé sa première série « Transgénose », il poursuivra se travail à travers différents médias.
Ces deux dernières séries « Transgénose 4 » et « Transgénose 5 » sont présentés à la galerie 24B

https://www.emmanuellesgourgues.com/








COMMISSARIATS

2024 - Jeanne Lacombe "L'atmosphérique"/ La galerie - Peyrehorade (40)
2023 - Quasar - "Une odyssée landaise 1980-2020"/ Couvent des Jacobins - Saint-Sever (40)
2022 - François Priser. L'oeil peint" / La galerie - Peyrehorade (40)
2021 - Lionel Godart. Regards en atelier" / La galerie - Peyrehorade (40)
2021 - Jean-Pierre Bourquin. Regards en atelier" / La galerie - Peyrehorade (40)
2020 - Couleur de Vin" / Château Haut Selve - Bordeaux
2020 - Constellation" / La galerie - Peyrehorade (40)
2019-2020 - Quasar - La collection" / Musée des beaux-arts - Pau
2018 - "Courant à contre-Courant" & "Courant à contre-Courant 2" / La galerie - Peyrehorade (40) 2017 - Dans-Dedans" / Lieu d'art La Tannerie - Bégard
2017 - Stéphane Hazera. Regards croisés - La figure" / La galerie - Peyrehorade
2017 - Stéphane Hazera. Regards croisés - Le paysage" / Chemins de Bideak - Saint-Palais
2016 - Rétrospective Jean-Claude Pinchon. Instinct Couleur" / La Villa Beatrix Enea - Anglet

EDITION
2022 - Chimères Cellulaires" / Livre 112 pages - Séries de dessins 2018-2022 RESIDENCE
Jakmousse - Montreuil (93) / Projet Dance Floor Jakmousse Novembre 2022 Estives en résidence - Guran (31) / Projet Humanimalité - Septembre 2022











Quelques oeuvres exposées:





































Colorz / Oeno 


Commissariat : Benjamin Barsolle




— Du 7 

Au 18 mai 2025


Vernissage le mercredi  7 mai 2025 à partir de 17h



VOIR LE CATALOGUE





L’EXPOSITION


Dès la fin des années 80, COLORZ & OENO se sont forgés une réputation en peignant ensemble sur les murs et les métros de Paris, mais aussi dans les rues de New York, Berlin, Londres et bien d’autres villes.

Leur art, radical et engagé, est devenu le reflet de leur histoire personnelle, mais aussi de l’évolution du street art à l’échelle mondiale. Au fil des années, ils ont chacun trouvé leur voie dans l’univers du graff, tout en conservant des racines communes, notamment leur goût pour la rébellion créative et l’expression libre.

Aujourd’hui, après plus de trois décennies, COLORZ & OENO se retrouvent enfin dans une exposition qui célèbre non seulement leur parcours individuel, mais aussi leur histoire commune. Cette rencontre, aussi rare qu’exceptionnelle, marque un tournant dans leurs carrières respectives, leur permettant de revisiter leur passé pour produire de nouvelles œuvres, spécifiquement pour cet évènement du 7 au 18 mai 2025 à la galerie 24B.

L’exposition COLORZ & OENO réunit pour la première fois ces deux figures emblématiques du street art français, amis et complices depuis plus de 35 ans.

Cet évènement mettra en avant des œuvres inédites et des productions artistiques spécialement créées pour l’exposition.

Les artistes produisent actuellement dans l’atelier géant de COLORZ à Bagnolet.



COLORZ




Né en 1972, Sébastien Marc, alias COLORZ, a acquis ses lettres de noblesse dans le paysage de l’art urbain français au fil de pratique assidue sur la scène urbaine française et internationale.


Durant vingt-cinq ans, les murs, les trains ou encore les palissades ont été ses terrains d’expression.


Considéré comme une référence du graffiti Français, COLORZ a fait évoluer son art sur de multiples matériaux (toile, bois, aluminium, plexiglass). Son style est à la fois explosif et maîtrisé. Il trouve ses influences dans l’énergie de la rue qu’il traduit avec une abstraction de couleurs dessinant des paysages urbains inattendus.


Dès 1987, COLORZ impose ses tags et graffs sur les murs de Paris et de sa banlieue. Très rapidement, sa signature omniprésente fait de lui un acteur incontournable de la scène graffiti française.

Il se fait connaître à Athènes, où il est le premier taggueur à investir les murs du métro. Il y gagne une notoriété instantanée. Amsterdam, New York, Hong Kong et Jakarta verront aussi leurs murs peints par les tags de l’artiste.

À l’origine ces simples graffitis, son vocabulaire visuel évoluant en compositions élaborées où la couleur et le traitement du mur se complexifient. Aujourd’hui, l’artiste se consacre exclusivement à son travail. Son style unique le rend reconnaissable par son énergie et sa vibrance.















PRESSE

Le commissaire d’exposition, Benjamin Barsolle, a imaginé cet évènement pour célébrer la carrière respective de deux acteurs majeurs de la scène du graff français réunis pour la première fois ensemble depuis leur rencontre en 1987.


Cette exposition a pour ambition d’être une première. Il est envisagé par la suite de la produire dans d’autres galeries à travers l’Europe et ailleurs.

Elle se déroulera dans un véritable écrin, celui de l’espace chic et atypique de  la Galerie 24b, située en plein centre de Paris : Saint-Honoré / Tuileries. Une adresse prestigieuse.

Les vernissages et le finissage sont conçus comme des événements marquants et innovants :






























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En savoir plus (Voir le Dossier de Presse)




PROGRAMME

L’exposition COLORZ & OENO sera rythmée par 4 moments clés :

mardi 6 mai : un vernissage “Preview” privé réservé à une clientèle exclusive de collectionneurs et aux partenaires.

mercredi 7 mai : un vernissage officiel sur invitations où sera conviée la presse. Musique & performances sont prévues pour l’occasion.

du 8 au 17 mai :  l’exposition ouverte au public tous les jours de 16h à 22h.

dimanche 18 mai : un finissage original en format “Brunch” de 12h à 18h pour clôturer l’évènement.


Ouverture du mardi au dimanche de 16h à 22h
Ou sur rendez-vous: 24b.paris@gmail.com - 06 86 93 84 69








OENO







Né en 1972, OENO, de son vrai nom Brian Lucas, est une légende du graff français. Sa signature est une référence à la nourrice de Phèdre « Œnone » dans la tragédie du même nom. Actif depuis les années 80, son parcours débute dans la capitale où il commence par recouvrir les murs et les métros par ses graffs en se distinguant par des créations audacieuses et des thèmes engagés aux côtés de ses premiers crews notamment les Vandales en Puissance (VEP). Une vocation est clairement née.

En 1991, il fait l'ouverture des journaux télévisés après avoir eu l’audace de recouvrir intégralement par ses bombes de peinture la station de métro Louvre-Rivoli. Un acte de guerre contre la RATP qui marque le début de sa notoriété mais qui lui coûtera aussi quelques désagréments avec la justice.

Cette culture urbaine, Brian Lucas l’embrasse aussi entièrement avec le skate, le BMX et surtout la musique. Il devient le producteur/manager du groupe La Cliqua dont l’album Conçu pour durer (1995) marque l'entrée du rap français dans une nouvelle ère. Fondateur du label Arsenal Records et du distributeur Chronowax, qui produira notamment DJ Mehdi au travers de son label Espionnage, OENO est aussi DJ JR Ewing et sort encore régulièrement des séries de mixtapes depuis 1997.

OENO est connu et reconnu non seulement pour son talent artistique mais aussi pour son rôle de pionnier dans le graffiti en France. Il a inspiré de nombreux jeunes artistes et a contribué à la popularisation du Street Art à une échelle mondiale.

Aujourd’hui, OENO continue de créer et d’exposer, laissant une empreinte indélébile sur le paysage artistique urbain. Ses œuvres, imprégnées de passion et de rébellion, invitent le public à réfléchir et à apprécier la beauté de l’art urbain en le mélangeant avec des thématiques chaque fois différentes.




Présentation et rencontre avec les artistes autour d’un cocktail,  avec la participation des champagnes Laurent Perrier,

Un catalogue de l’exposition sera disponible et notre partenaire POSCA (Mistubishi Pencil) nous fournira des feutres de peinture pour une session de dédicaces prévue par les artistes,

Les DJs Doppelganger nous feront découvrir l’univers musical qu’ils auront spécialement créé pour l’événement,

La maison Dries Van Noten nous fera l’honneur d’habiller les artistes pour l’occasion.

Contactez-nous pour rencontrer les artistes en amont et/ou lors du vernissage du 7 mai 2025.

Une rencontre peut être envisagée dans l’atelier géant de COLORZ à Bagnolet. Les artistes y sont actuellement présents et produisent ensemble pour l’exposition.


Possibilité d’interview et de reportage sur demande auprès de :


Benjamin Barsolle
06 26 90 42 27 / bbarsolle@gmail.com












Quelques oeuvres exposées:











































Origines
Pierre Fichefeux

Commissariat: Flavio Nervegna




— Du 28 avril

au 4 mai 2025


Vernissage le lundi 28 avril 2025 à partir de 18h














AVANT PROPOS

« J’ai eu la chance de rencontrer Fichefeux au printemps de sa création. J’avais proposé alors une lecture nouvelle de la Haute Couture, entraînant une trentaine d’équipes créatives à revisiter les savoirs faire français. Fichefeux me proposa spontanément de filmer les prises de vues, ce qu’il fit. Nous nous sommes très peu quittés depuis.

Nous fîmes quelques épiques voyages ensemble, je pense volontiers à Moscou, où nous nous sommes retrouvés tous deux la tête en bas, la nuit, suspendus à un balcon d’immeuble de banlieue, pour mieux «voir» la ville, pour mieux appréhender son juste déséquilibre.

Fichefeux dessinait. Il utilisait une approche déjà digitale à l’orée du siècle et cela plut à plusieurs publications qui virent comment son trait pouvait mettre en valeur un portrait, un bijou, un vêtement. Lorsque je montrais son portfolio à la représentante de la Fondation Benetton, Fabrica, j’étais devenu naturellement son agent. Elle me confisqua littéralement ses images, refusant de repartir sans lui.

Fichefeux était prêt à vivre l’expérience de la résidence au sein de cet espace sublime, repensé par Tadao Ando. Aussi prit-il son envol et vécut plusieurs années à Trévise, finissant par piloter seul un département entier dédié à ses projets. Un travail plus personnel, plus en phase avec son intrinsèque poétique émergea alors; floraisons, animaux, créatures mythiques et fantasques peuplèrent les paysages rêvés de Fichefeux.

Je le suivais de loin en loin et je vis d’un œil doux ses succès outre Atlantique. New-York, Los Angeles et Miami virent les matériaux se multiplier, les toiles et les sculptures amplifier son Univers-Monde. Il est étrange de se sentir si proche d’œuvres au sujets pourtant si obscures, lointains, aux mises en scène primitives accueillant nos intimités.

Car c’est de cela qu’il parle. Fichefeux, d’une certaine tendresse hors sol et hors temps, inscrite dans les couleurs. Ses œuvres sont comprises par chacun d’une manière singulière, il y réside une place pour chaque regardeur, au sein de laquelle il se niche, observant par un prisme personnel et partial l’œuvre du dedans. Je n’ai jamais pensé revendre les œuvres de Fichefeux que j’ai la chance de posséder. Elles vivent en moi, développées repliées, et prennent sans cesse de nouvelles dimensions dans mon paysage propre.

Encore maintenant, Fichefeux sert de révélateur. Les civilisations enfouies, enfuies, dévoilent leurs secrets. L’artiste pèlerin vit aujourd’hui au bord des monstres éructant du Pacifique. Fichefeux excave de leur roche la nature et du volcan un passé oublié. Ses photogrammes extraient des guerriers disparus aux forces telluriques; ses bas-reliefs abritent toute une cosmogonie, vertigineuse. Fichefeux invite à notre insignifiance et à notre grandeur, même s’il est un peu plus grand que nous, humbles mortels! »

Flavio Nervegna

PIERRE FICHEFEUX

L’artiste français basé à Hawaï, Pierre Fichefeux, ancre son travail dans la philosophie et la cosmologie, cherchant l’ordre dans les forces chaotiques de la nature. Son art s’exprime à travers une variété de médiums; peinture, impression, sculpture, installations interactives ou spécifiques selon les sites de ses créations. Son travail a été exposé dans des galeries en Europe, en Asie et aux USA.

SOLO SHOWS

2024 «Moi, Mauna Loa» id space, kurtistown, Hawaii
2024 «Wandering the borderland» EHCC, Hilo, Hawaii
2022 «When we live in the garden of rock» id space, Kurtistown, Hawaii 2012 Pier Fichefeux, Louise Alexander Gallery, Paris, France
2010 Pier Fichefeux, Point Éphémère, Paris, France
2007 Pier Fichefeux, Bodhi Gallery, London, UK
2007 Ugly Beautiful People, La Sette Chiese Gallery, Bologna, Italy 2006 «Noir» Fabrica features, Lisbon, Portugal
2006 «Noir» Fabrica features, Corso Como, Milan, Italy
1996 Galerie St. Eustache, Paris, France

GROUP SHOWS

2024 NADA art fair, Ontopo, Miami, Florida, USA
2024 «Forage, Ocean» Dorado 806, Santa Monica, California, USA
2024 TRYST art fair, Torrence, California, USA
2023 «Aterritorial» Joshua treeanial, BOXO project, Joshua tree, California, USA 2023 ANIMA, CLOR collective, MACC Sheaffer international gallery, Hawaii 2021 Art and Anarchy, Volcano art center, Hawaii
2021 Tiger in a Tropical Storm, Louise Alexander Gallery, Porto Cervo, Italy 2020 Remains, EHCC big island, Hawaii
2019 REVELATION Venice Faktory, Venice, Italy
2012 Past and present, Louise Alexander Gallery, Porto Cervo, Italy
2012 Grand Palais, Art Paris, Louise Alexander Gallery, Paris, France
2012 The Rabbit Hole, NYC, USA
2008 Lukomira, Colonie de Lukomira, Bosnia
2007 Ambassade Neretva, Colonie de Jajce, Bosnia
2007 «Fabrica, les yeux ouvert» Centre Georges Pompidou, Paris, France
1996 Art Brussels, Sculptures, Brussels, Belgium

AUTRES ACTIVITÉS

2003 - 2005 Consulting for FABRICA - Benetton, Trévise, Italy
United Bamboo, print based on his paintings for 2009-2011 collections Louis Vuitton, 150 st birthday, “Les Saisons” animation movie
Fabrica Virtuale, video game - Centre Georges Pompidou, Paris, France Noir, portraits book, éd. Electa
Hôtel particulier, Interactive installation, Paris, France
Drugstore Publicis, wall painting and installation, Paris, France









ORIGINES
Pierre Fichefeux
Solo show du 28 avril au 4 mai 2025

Pierre Fichefeux www.pierfichefeux.com IG @fichefeux

Le 24b.
24 bis rue Saint Roch - Paris 1 www.24b.paris
IG @galerie24b

Contact presse
Julien Verry
+33 643103208 julien@verrygoodbureau.co www.verrygoodbureau.co



L’EXPOSITION ORIGINES

L’artiste Pierre Fichefeux investit la galerie Le 24b. du 28 avril au 4 mai 2025. L’exposition propose une exploration artistique des origines de l’identité et de l’imaginaire collectif. À travers deux séries de travaux mêlant procédés expérimentaux et narration symbolique, «EELMS» et «ORIGIN». Pierre Fichefeux interroge notre rapport au passé, au présent et à un futur hypothétique, marqué par l’existence de robots et d’entités mécaniques.

EELMS

La série de «photogrammes» EELMS est réalisée sur du papier goudronné et exposé aux intempéries, sur les flancs du Mauna Loa, volcan actif de Hawaï, culminant à 4 169 mètres d’altitude. Le processus de création repose sur l’utilisation d’éléments trouvés sur place (pièces mécaniques rouillées, clous, pierres...) disposés directement sur le papier.

L’interaction avec ces objets et leur exposition aux éléments naturels produisent des photogrammes, proches de la radiographie. Chaque œuvre met en scène une figure robotique, nommée EELM, où s’entremêlent l’art rupestre ancestral et vision futuriste, dans un monde où les robots auraient existé. Cette série invite à une réflexion sur la dualité entre l’archéologie et l’anticipation, sur ce qui persiste et ce qui est appelé à disparaître. Par un savant mélange de procédés expérimentaux et d’histoires ancestrales, il s’agit ici d’imaginer le rapport de l’intime à l’universel.

ORIGIN

Dans la série ORIGIN, les EELMS prennent place dans un récit cosmologique. Ces œuvres mettent en scène la création elle-même, représentée entre les mains du créateur. Le processus de réalisation est tout aussi essentiel; les bas-reliefs sont façonnés dans le sable, rendant chaque pièce unique et éphémère.

Cette série établit un dialogue entre l’art primitif et une mythologie moderne, inspirée des imaginaires, d’anciens robots ou extraterrestres. Elle questionne non seulement nos origines, mais aussi notre propre capacité à projeter des récits futuristes sur le passé.

Ensemble, EELMS et ORIGIN forment une proposition artistique cohérente reliant des récits archéologiques fictifs et des visions futuristes. Elles plongent le spectateur dans un imaginaire oscillant entre l’ancien et le moderne, entre le tangible et le mythique. Chaque œuvre incite à réfléchir sur la notion de l’origine, qu’elle soit cosmique, humaine ou mécanique et sur ce qu’elles révèlent de notre identité en tant qu’espèce. À travers cette exposition, Pierre Fichefeux propose un moyen d’interroger les récits qui construisent notre rapport de l’espace au temps, de la création à l’existence.











Quelques oeuvres exposées:






































L’éternité et un jour 


Commissariat: Laurent Quénehen




— Du 17 

au 27 avril 2025


Vernissage le mercredi 16 avril 2025 à partir de 18h














L’Eternité et Un Jour Galerie 24b, 24 rue Saint Roch, 75001 Paris du 16 au 27 avril 2025

Avec : Julie About, Céline Achour, Aleksandra Andrzejewska, Théophile Arcelin, Judith Avenel, Ayako David Kawauchi, Sarah Barthe, Myriam Baudin, Nathalie Bibougou, Mauro Bordin, Eric Bottero, Anne Brenner, Magali Brien, Louise Brodsky, Olga Caldas, Ludovic Cantais, Marie-Jeanne Caprasse, Isabelle Caraës, Nancy Caramello Cyneye, John Carrid, Amel Chaggour, Emilie Chaix, Eric Citerne, Julien Clar, Maria Clark, Adrien Conrad, Céline Cornillaux, Sébastien Courtois, Joëlle Dagher, Richard Darmon, Sohe DK, Muriel Dorembus & Gaetano Persechini, Irina Eliashvili, Kayla Ether, Marion Expert, Ewa Fijolek, Frédéric Fontenoy, Aurélie Galois, Justine Gasquet, Raziye Ghadimi, Domiziana Giordano, Norbert Godon, Patrick Gomme, Fanny Gosse, Julien Griffaud, Guacolda, Ambre Guinard, Hana Kanehisa, JB Hanak, Agnès Jennepin, Joko, Chloé Julien, Laurie Karp, Lucie Kerouedan, Sandra Krasker, Rachel Krief, Sébastien Layral, Sophie Lecomte, Frédéric Léglise, Christophe Lenté, Chloé Lethbridge, Kathy Levavasseur, Anette Lundebye, Anna Madia, Jérémy Magniez, Lynda Manchon, Anna Marchlewska, Sandra Martagex, Efsevia Mihailidou, Laure Molina, Dané Monseigny, Géraud Mordin, Hélène Mougin, Marie-Christine Mozas, Luca di Nella, Nigentz, Rosalie Oakman, Sarah Olivier, Jean-Philippe Paumier, Pascal Pillard, Pascal Pistacio, Jane Planson, Frédéric Pompéani, Natassa Poulantza, Agathe Roger, Maurine Rolland, Daniela Roman, Sarah Roshem, Jérôme Royer, Sailev, Lisa Salamandra, Cheyenne Schiavone, Alice Sfintesco, Simone, Marianne Smolska, Alberto Sorbelli, Pierre Soria, Fanny Stauff, Laurent Suchy, Bettina Sultan, Nathalie Tacheau, Anne-Claire Thevenot, Margarita Tukish, Céline Turlotte, Bogdan Tzigan, Xecon Uddin, Irini Vazoukou, Amélie Vidgrain, Doina Vieru, Dominique Weill, Charlie Wellecam, Sophie Yin, Qi Yong, Jola Zauscinska, Zazü.



Ouverture du mardi au samedi de 14h à 20h
Ou sur rendez-vous: 24b.paris@gmail.com - 06 86 93 84 69












L’éternité et Un Jour. Ce sont toujours les autres qui meurent. De la mort, on ne connait rien car personne n’est revenu pour en parler, enfin pas encore. Néanmoins, c’est le salon qui a reçu le plus de candidatures, ce qui est assez révélateur des préoccupations actuelles. Les artistes de ce salon ont la capacité d’imaginer ce qui n’est pas, ce que Rimbaud appelait voyant. Ils voient sur le même plan le passé, le présent et l’avenir, ce qui ne les situe pas au-dessus des autres gens, mais juste à côté. Ils ne sont pas dans le calcul scientifique, ni dans l’analyse logique ou les statistiques, ils sont dans la sensation et plus ils avancent, plus ils tentent d’aiguiser leurs fonctions sensibles pour mieux saisir le monde et en rendre compte. Ils fonctionnent un peu à l’opposé de ceux qui s’endurcissent pour résister, ils se fragilisent volontairement et se laissent imprégner de l’âme des bêtes et de la pensée des humains, ou l’inverse. Ce n’est pas un voyage dans l’après-vie qui est proposé dans ce salon, mais une plongée dans ce qui est audelà du visible car la mort est l’autre face de la vie, elle est là.

Laurent Quénéhen

*L'Éternité et Un Jour (Μια αιωνιότητα και µια µέρα) est un film de Theo Angelopoulos sorti en 1998.






Quelques oeuvres exposées: