Géraud Mordin-
Apories



Exposition du 18 novembre au 3 décembre

Vernissage le jeudi 17 novembre - 18h












Pour cette première exposition personnelle, la Galerie 24b. présente un ensemble de dessins à l’encre et au crayon sur papier réalisés en 2022. Ils seront accompagnés pour l’occasion d’oeuvres sculpturales réalisées in-situ. Ces oeuvres sont autant d’énigmes, portées par un symbolisme qui nous guide sur la voie de mystères sans réponse. Chacune s’appréhende comme un rébus indéchiffrable qui pousse le raisonnement dans ses retranchements. Traités dans un style naturaliste, les sujets dévoilent un univers allégorique où résonnent les pensées de Nietzsche, Pascal, Spinoza... De ces compositions qui prennent des allures d’illustrations philosophiques, il émane une exaltation paradoxale entre obscurité et lumière.


  • Ouverture du mercredi au samedi de 11h30 à 19h30 



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Géraud Mordin




Né en 1975, il se consacre à la peinture et au dessin après un Master en Philosophie Esthé- tique. Il travaille par séries qui forment un ensemble héterogène, explorant différentes techniques et supports.

D‘une manière générale, son travail est empreint de philosophie. Son procéssus créatif s’articule autour d’une dialectique dans laquelle la vision de l’artiste se subsitue au regard du philosophe. Chaque nouvelle série donne lieu à un champ d’investigation particulier afin de trouver une adéquation entre «l’idée artistique» et son médium.

Chez lui, rien n’est figé et on retrouve dans ses productions un goût certain pour l’énigme et le paradoxe. Cet antagonisme entre l’intellect et la sensibilité est sans cesse rejoué dans une recherche permanente d’équilibre poétique.

Sa pratique picturale repose sur une forme de vacuité intellectuelle qui fait la part belle à l’instinct. Les dessins en revanche, caractérisés par leur symbolisme, sont le fruit d’un travail préparatoire minutieux.





Quelques oeuvres exposées:




















“Ce qui m’intéresse derrière la notion d’aporie, c’est celle du tragique. Notre époque semble ne plus supporter de ne pas être en maitrise totale du Vivant et devient par conséquent de plus en plus hérmétique à la dimension tragique de l’existence. J’ai l’impression que

cette tendance à vouloir systématiquement esquiver le caractère imprévisible de la vie se renforce ces derniers temps. Tout devient ‘’premier degré’,’ manichéén : le temps, la mort, l’amour, l’humour... Comme si nous vidions consciencieusement la vie de sa substance. Dans ce contexte, je souhaitais travailler sur une représentation de la pensée tragique. Ces dessins, loin de revendiquer une quelconque érudition, sont un hymne à tout ce qui, au contraire, nous échappe - à jamais.”

Géraud Mordin.