Le 24b. présente

Albert Palma, Lire, Dessiner, de Henry Bauchau à Pierre Michon






Prolongations:
— Du  7 décembre au 9  mars 2024
Galerie 24b.


Commissariat: Felipe Tupper

Production du film eponyme: M Way Films (Réalisation Thomas Johnson)

Ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h30
Et à tout moment sur RV:
24b.paris@gmail.com
0686938469

 




Cette nouvelle exposition d'Albert Palma à la Galerie 24b. s'inscrit dans le prolongement de celle présentée au Grand Palais Ephémère dans le cadre du salon Livres Rares & Arts Graphiques en septembre 2023 et qui mettait l'accent sur des oeuvres relatives aux écrits de Pierre Michon ainsi que celles qui sont liées à Pascal Quignard, Henry Bauchau, Jean-Luc Nancy et Yves Bonnefoy.

Pour ce nouveau volet d'exposition, l'accent est aussi mis sur un ensemble d'oeuvres d'Albert Palma présentées à la galerie depuis 2006. Les 5 salles de la galerie proposent ainsi un parcours immersif autour d'oeuvres majeures de l'artiste.


Un film inédit de 12 minutes réalisé par Thomas Johnson et produit par M Way Films, est diffusé comportant un montage d'interviews des différents auteurs.








Extrait du Catalogue du Salon du Livre Rare & Arts Graphiques au Grand Palais Ephémère:


Actualités

Cliquer pour voir l’article:
















Quelques oeuvres présentées:
















 La Foudre bleue, pointe fine sur papier Canson, 41 x 101 cm, 2019.    Oeuvre inspirée de « Abbés », Pierre Michon, Verdier, 2002.
La Foudre bleue, pointe fine sur papier Canson, 41 x 101 cm, 2019.   Oeuvre inspirée de « Abbés », Pierre Michon, Verdier, 2002.





« BERTRAN », manuscrits d’Albert Palma, 2020, inspirés de « Mythologies d’hiver » de PIERRE MICHON, Verdier 1999






Le 24b. présente

Alain Blondel

Les Compositions Incultes


12 octobre - 4 novembre 2023


Du mercredi
au samedi de 14h à 20h
ou sur RV


 Commissariat d’exposition:
      Barbara Lagié





→ Voir le dossier de presse
























Alain Blondel, Les Subtils (Série Les Compositions Incultes), Réhaussée sur caisse américaine en bois naturel, Huile sur papier de Pondichéry, 90*67cm, 2022



La peinture est “un suspens nébuleux et vital du monde”- Alain Blondel

La Galerie 24b. est heureuse de présenter la nouvelle série du peintre, “Les Compositions Incultes”, peintures sur toiles et oeuvres sur papier, pour nous entrainer une fois de plus hors des codes qui encerclent nos regards.

Les oeuvres et l’exposition se situent délibérement dans un au-delà “inculte”, un au-delà de la culture elle-même. Les peintures à l’huile aux couleurs multiples ou à l’encre de la série guident le regard dans un au-delà rêveur. «Les Subtils», oeuvres à double face sur papier de Pondichéry, contribuent à cet ailleurs, à cette rêverie.

“Disparités”, “Multivalences”, “Symbiotiks”, “Les Compositions Incultes”, autant de séries d’Alain Blondel présentées par la Galerie 24b. depuis plus de 10 ans aux titres enigmatiques qui insistent sur ce qui donne un intérêt à la peinture: un questionnement sur le signe et sur ce qui fait signification, un travail qui se situe hors des codes convenus qui usuellement déterminent ce qui, dans l’image fait figure, des oeuvres qui portent notre regard vers ce qui nous échappe, un tremplin vers la vie.

Emmanuel Bouvet




Film de Sandrine Trouvelot:

Quand la peinture fait écho à notre époque... Merci au peintre #AlainBlondel de s'être dévoilé devant ma caméra dans son atelier parisien avant sa magnifique exposition "Les Compositions Incultes", qui s'est tenue à la Galerie 24b. (Paris) en octobre/novembre. Ce fut l'occasion de découvrir la face cachée - au sens propre comme au sens propre - de sa peinture, "une métaphore de nos perceptions, qui sont à la fois ce qu'on a sous les yeux et ce qui ne se voit pas, notre mémoire, les histoires qu'on se raconte, nos expériences successives... "

Dans cette vidéo, Alain Blondel explique notamment s'être inspiré pour ses dernières oeuvres de ce que faisait Léonard de Vinci à l'arrière de ses tableaux : " Comme tous les peintres à la Renaissance, il avait l'habitude de faire ce que nous faisons tous : laisser courir sa main sur le papier".

Cette série "Les Compositions Incultes" d'Alain Blondel résonne étrangement avec notre époque : "Ça me semble intéressant de rendre sensible cette ambiguïté des perceptions à une époque où on a le sentiment que les pensées se rigidifient, que les échanges deviennent difficiles, que les conversations deviennent assez vite houleuses et pas du tout sur un mode d'échange...", explique-t-il.

Sandrine Trouvelot




Quelques Oeuvres présentées:




















 





































Le 24b. accueille

Demain, dès l’Aube

Exposition

— Du  14 au 23 avril 2023


Vernissage le jeudi 13 avril - 18h
Tous les jours de 15h à 20h

Commissariat: LAURENT QUENEHEN





"Demain, dès l’aube..." est le titre d’un poème de Victor Hugo dans lequel il évoque le jour où il rend visite à sa fille au cimetière. Si la mort semble inspirer le poète, c'est qu'à l'image de l'amour et de l'érotisme elle fait partie des grands thèmes qui traversent toute l'histoire de la création artistique. Le Salon de la Mort III qui se tiendra entre le Salon de l'Amour et le Salon de l'Erotisme reprend une fois par an et au même titre que les deux autres, le concept des salons à l'ancienne: une
seule œuvre par artiste, sélectionnée sur appel à candidatures sans CV. De fait, il n’est pas nécessaire pour postuler d’être jeune, d’avoir fait une grande école d’Art ou de prestigieuses résidences.
C'est un parti pris que d'engager sur ces sujets classiques le ressenti des artistes contemporains dans une perception liée à l’ère du temps qui varie d’une année sur l’autre, tant l'atmosphère évolue au fil des pandémies, des guerres, des conflits sociaux ou personnels.
Ce salon 2023 se déroule dans la galerie 24b, espace idoine pour ce projet car accolé à l’église Saint Roch et sur l’emplacement d’un ancien cimetière. C’est presque un hommage aux esprits du lieu. Les artistes et réalisateurs présents affirment leur clairvoyance face à la mort en 2023. Celle-ci fait déjà partie des cultures d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie qui la célèbrent depuis la nuit des temps pour la conjurer. En occident, on la cache comme une maladie honteuse dans des espaces de fin de vie où nos anciens l’attendent seuls, éloignés de leur famille et de leurs amis.
"Demain, dès l’aube..." est un salon pour célébrer la mort, la fêter et l’oublier.

Laurent Quénéhen, commissaire.




Voir le communiqué de presse














Quelques Oeuvres présentées:







Artistes présentés:

Karine Adrover, Aleksandra Andrzejewska, Théophile Arcelin, Isabelle Audouard, Alain Barret & Federica de Ruvo, Tamina Beausoleil, Anna Bloom, Mauro Bordin, Eric Bottero, Anne Brenner, Céline Brun Picard, Philippe Calandre, Ludovic Cantais, Marie-Jeanne Caprasse, Jacques Cauda, Elsa Cha, Jérémy Chabaud, Emilie Chaix, Eric Citerne, Maria Clark, Aleksandra Czuja, Frédérique Athenaïs Dalmore, Harold Denneulin, Guillaume Dimanche, Zélie Doffémont, Muriel Dorembus, Céline Excoffon, Marie-Hélène Fabra, Frédéric Fau, Frédéric Fontenoy, Dominique Forest, Maike Freess, Aurélie Galois, Justine Gasquet, Julien Griffaud, Guacolda, Florence Guillemot, Ségolene Haehnsen, Olivia HB, Emmanuelle Hiron, Yujoo Hong, Cécilia Jauniau, Chloé Julien, Thomas Julliot-Decker, Katia Kameneva, Nicolas Kuligowski, Fanny Lambert, Margaux Laurens-Neel, Lucie Linder, Quentin Liu, Nils L.L., Tereza Lochmann, Ivan Lounguine, Jérémy Magniez, Alain Marciano, Sandra Martagex, Marine Médal, Sarah Miller, Eve Morcrette, Marc Molk, Danae Monseigny, Géraud Mordin, Rachel Morellet, Valérie Morraja, Muzo, Maho Nakamura, Julie Navarro, Nigentz, Tünde Ökrös, Sarah Olivier, Camille Park, Julie Perin, Joël Person, Marine Pierrot Detry, Pascal Pistacio, Marianne Pradier, Vincent Puren, Jérome Rappanello, Bertrand Robert, Sarah Roshem, Baptiste Roux, Patricia Salen, Cheyenne Schiavone, Alice Sfintesco, Anne-Claire Thevenot, Tisto, Julie Le Toquin, Julia Tsapurak, Anne Van Der Linden, Anne-sophie Viallon, Michel Vicario, Dominique Weill, David Wilk, Anne-Sophie Yacono, Jola Zauscinska


Films : Alexi Dmitriev, Maike Freess, Laëtitia Laguzet, Yves-Marie Mahé, Anne-Lise Maurice, Pierre Merejkowsky (sous-réserve)


Un revenant : Théâtre le Mercredi 19 avril à 20h « 35 minutes » Autobiographie non posthume d’Olivier Maillet.

Rv visionnaires avec The whisperer

Signature du livre de Cécilia Jauniau « Rue Haxo » le dimanche 23 avril










EBL Collection  - Une sélection

Exposition


— Du  8 au 18 février 2023





Avec cette exposition la galerie expose un choix de sa collection aux côtés d’ oeuvres d’artistes représentés ou invités. 





Depuis des années, le peintre iranien Manouchehr Niazi pense que les arbres auraient beaucoup à nous dire, si seulement nous savions les regarder et les écouter. Même s'ils ne parlent pas, ils suggèrent des pensées et, à ceux qui ont un esprit sensible, ils font deviner quel est le sens profond du monde.

L’oxygène est le trait d’union entre l’humain et le végétal : il nous permet de vivre et l’atmosphère en est emplie. C’est grâce à l’oxygène que nous existons et que nous rentrons en contact avec le monde qui nous entoure.  Nous respirons et en respirant nous participons à une osmose continue tout en restant nous-mêmes, des individus.

Dans cette exposition qui réuni sept artistes venus d’horizons, pays et époques différents, un fil rouge traverse les œuvres : il s’agit d’une sensibilité commune qui cherche à capter notre rapport à la réalité naturelle. Comme le dirait le philosophe Emanuele Coccia, ce rapport existe grâce aux plantes, à l’oxygène qu’elles produisent et que nous respirons.

Ce n’est pas seulement à travers l’observation que nous pouvons questionner la nature disait encore Niazi : “il faut que chacun de ses souffles coule dans nos vie de tous les jours”. Le titre de l’œuvre d’Aurelio Fort poursuit cet avertissement : c’est bien “le chant des arbres” qu’il faut écouter avec toute cette matière vive qui s’exprime dans leur cortex.  

Il faut prêter l’oreille à la nature qui sait se faire comprendre même à travers ses silences. Dans cet amas, les vibrations du mouvement secret de l’univers résonnent.



En savoir plus sur les artistes (cliquer):












En passant d’une œuvre à l’autre, on retrouve des proximités indéfinies et évidentes à la fois. Les œuvres sont traversées par une sorte de récit composé des racines et des feuilles, de terre et de ciel, de fluidité et d’immersion, d’envoûtement.


La frontalité des forêts du début de l’exposition fait écho aux foules silencieuses tintées des calligraphies humaines, encore de Niazi. Ces œuvres parlent de densité. Les multitudes humaines entrent en résonance avec le chahut des lettres peintes par Alain Blondel à leur tour signe d’une correspondance “inframince” entre l’intime et le monde, l’intérieur et l’extérieur. Les lettres deviennent le signe paradoxal d’une nouvelle attention vers une nature considérée sans parole.

Enfin c’est grâce à l’oxygène que l’échange avec tous les autres éléments de l’atmosphère a lieu. Par ce biais, les qualités migrent et se diffusent en nous restituant une image d’interconnexion avec tous les éléments.

A l’opposé des agglomérations du début, l’exposition nous rvèle également au sous-sol une atmosphère raréfiée comme si nous étions sur une planète où les grottes ne sont plus les mêmes. Dans l’œuvre de Simone Pellegrini des bulles d’air suspendues contiennent et font sortir des particules qui nous restituent une image d’interdépendance qui fait écho aux flux réticulaires de Blondel.

Chez Albert Palma, ce n’est que plume, pinceau, encre et papier, mais la quête del’infiniment petit y rejoint celle de l’infiniment grand. Ce ne sont que points, traces et traits, mais un souffle patient les emmène de concert. Une danse de la main vient dévoiler des paysages originels, des éléments de monde, aux interprétations toujours recommencées. Comme l’écrit Jean-Luc Nancy, « s’il vient ici des montagnes, des mers, des feuilles ou des branches, deséclairs ou des peaux, des tissus, ce n’est que par rencontre avec vos souvenirs, vos impressions, vos songeries, mais sa main pour sa part ne rencontre que l’espace, l’étendue sous elle couchée, contre elle tendue ».

Interrogeant le sens de notre relation au monde, l’oxygène, l’air exprime aussi cette idée de connexion. Dans cette relation insaisissable de l’humain au cosmos, ces renvois constants d’oxygène sont ainsi la marque de notre être réellement connecté aux végétaux, aux autres êtres et à l’atmosphère.






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