Albert Palma

Expositions


— Eléments

— Le fond de l’aube

— Ce que nous  percevions avant de percevoir 







Actualités autour d’Albert Palma

- Colloque International Henry Bauchau
- Publication “Du Sublime dans l’oeuvre gravé de Rembrandt” de Claire Charrier




BIOGRAPHIE

Albert Palma est né en 1947 à Bône, en Algérie, où ses parents italiens se sont installés après avoir fui le fascisme. Il passe une partie de son adolescence dans le sud de la France, à Grasse. En quête d’un ailleurs, il choisit la Marine pour effectuer son service militaire, puis se fait bûcheron en Suède, tout en menant des études littéraires à l’Université d’Umea. En 1975, de retour à Paris où il mène une vie de bohème, Albert Palma est victime d’un grave accident sur le tournage de L’Affiche Rouge de Frank Cassenti : il a les poumons brûlés et les séquelles le laisseront en grande partie sourd. Son second souffle, il le trouvera au Japon. De 1981 à 1990, il vit à Tokyo, est initié aux Arts Martiaux par Aoki Hiroyuki, maître de Karaté et fondateur du Shintaïdo, et obtient le diplôme d’instructeur. Il est également professeur de culture comparée et de littérature française à l’Université de Tsukuba, à l’invitation de Tadao Takemoto, grand traducteur d’André Malraux. Il rentre en France au début des années 90, fonde la Société des Gens de Gestes et développe une anthropologie du geste à travers la pratique de la « Voie des Arts ». Sa rencontre avec l’écrivain et poète Henry Bauchau en 2001 est le début d’une fertile amitié de travail. En 2003, il réalise ses premiers tableaux, et à partir de 2006 ses œuvres sont régulièrement exposées. Il fait alors d'autres rencontres décisives, dont, entre autres, Rémy Bucciali, chez lequel il réalise ses premières gravures ; Pascal Quignard qui l'invite à exposer à Guéret, lors des rencontres de Chaminadour en 2010 et écrit sa « légende » ("La conférence de Guéret sur Palma", in Les Carnets de Chaminadour. Pascal Quignard) ; Jean-Luc Nancy, enfin, qui lui consacre un texte critique et poétiqueQuand tout arrive de nulle part. Sur l'oeuvre d'Albert Palma, publié en 2015 aux éditions Manucius. Albert Palma a reçu le Prix Henry Bauchau en 2013, décerné à l'Académie royale de Belgique. A un journaliste qui l’interroge sur son travail, il dit : « Un lien se crée entre la plume et l’être. Chaque trait de pinceau révèle une image de mon inconscient et en efface une autre. C’est un dépouillement et c’est une quête : trouver le trait qui résumera tous les traits. »



À PROPOS D’ALBERT PALMA

Pascal Quignard, écrivain

« Les peintures de Palma sont des champs vibratoires où l’image change sans cesse, vit, s’incruste, ronge, attaque jusqu’au vertige ».
La conférence de Guéret sur Palma, Carnets de Chaminadour, 2011.

Jean-Luc Nancy, philosophe

« (...) car ce sont des étoiles, ces points, ces accidents infimes, ces repères de rien qui surgissent du papier à l’approche de la plume, ce sont des particules de matière vibrante éveillée à peine étirée retournant à l’intime retraite au retrait du trait ». Quand tout arrive de Nulle part, Editions Manucius, 2015.

Frédéric Edelmann, journaliste au Monde

« Au sens propre comme au sens figuré (dessiné), les planches d’Albert Palma, synthèse des lois symboliques de l’écriture, semblent ainsi relever d’un autre monde, celui des mathéma- tiques et de la physique, de cet effort prêté à la théorie des cordes qui régissent et unissent l’infiniment petit à l’infiniment grand. Et après tout, ce n’est là qu’une définition un peu sim- plifiée du sacré ».

Moebius, artiste et dessinateur

« Albert Palma est un être cultivé et ça se voit tout de suite dans son travail. Il a le sens de la retenue, de la couleur, de la relation avec le spectateur. Il le place dans une position de respect, de mise en valeur mutuelle. C’est un signe qui ne trompe pas, le signe des artistes, des grands artistes ». Geste et Khôra, EBL Editions, 2012.





Albert Palma est présent dans les collections publiques du Musée des Beaux-Arts de Cambrai, de la Bibliothèque d’Uzès, du Musée royal de la littérature de Bruxelles, à l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve, ainsi que dans plusieurs collections privées en France, Belgique, Suisse, Italie et Etats-Unis.

Born in 1947 in Algeria, Albert Palma lives and works in Paris. At the age of 20, he worked as a woodcutter whilst studying Literature and Art History in Sweden. In the early 70's, he was a promising young actor, but his career was cut short after his lungs were burned in a serious accident. Then, encouraged by friends, he went to Japan where he was initiated into the art of swordsmanship. His discovery of Japanese culture and the Far East sparked a radical change in his life. He spent ten years in Tokyo where he became a Master of martial arts. At the beginning of the 90's, he returned to Paris where he taught martial arts and developed his conception of "way of the Arts". He started drawing in 2003 and was quickly recognized as an important and original French artist. In 2013, he was awarded the Henry Bauchau Prize, presented by the Royal Academy of Belgium. Albert Palma's work is well known today and has been shown numerous times in exhibitions across Europe. His pictures feature in many museums, such as the royal Museum of Mariemont, the Louvain-La-Neuve Museum and Guéret's Museum, and in private collections in Europe, the USA and China. Several exhibitions of his work are planned over the next two years, in Paris, Santiago-Chile, New York and Beijing.







Ange-Henri Pierraggi, artiste et critique d’art

« Trente ans de pratique du sabre - discipline dans laquelle il devient un maître respecté et honoré au Japon -, ont été nécessaires pour trouver le rythme apaisé que dessinent ces figures-matrices. Toute une cartographie procédant de forces terribles contenues dans les traits ».

Art Press, décembre 2012

Henry Bauchau, poète et écrivain

« les peintures d’Albert Palma s’étendent sur le papier comme des vagues qui ne nous font pas oublier que c’est notre oeil qui les sépare et qu’elles sont en réalité l’océan lui-même, de la même façon que nos corps, nos esprits et les événements de la vie ne forment qu’un tout dont nous ne percevons que rarement l’unité ».

Le Peuple de la main, préface, editions Jean-Paul bayol, 2007.

Frédérique Villemur, historienne de l’art et écrivain

« (...) ni la matière ni le support ne sont ici déterminants sinon le geste seul, en sa pauvreté de moyens. Parce que la main, corps-esprit pour Albert Palma, est ce lien où le visible et l’in- visible se nouent, dévoilant (...) ce qui structure les formes ». Offshore, avril 2015.

Baldine saint Girons, professeur émérite des
universités, institut universitaire de France
« montagnes, rivières, oiseaux, nuages ? Peut-être, mais d’abord et avant tout des forces anonymes, provisoirement individuées, qui se contractent et se dilatent, s’unissent et se séparent, s’étaient et se contrarient, jusqu’à faire vivre au plus profond de nous un cosmos tout entier d’une abasourdissante vitalité. On entre peu à peu dans l’œuvre d’Albert Palma et on met du temps à comprendre son intense pouvoir réparateur, guérisseur même ».

















Alain Blondel

BIOGRAPHIE

ALAIN BLONDEL est né à Lyon en 1950. Il est fils unique, né d’une famille de garagiste. A 17 ans, son goût de la peinture l’amène à participer à la mise en place d’expositions dans un grand théâtre lyonnais. Là, il rencontre des peintres dont Edouard Pignon, ami intime de Picasso. Il aime être dans les ateliers et regarder comment se fait la peinture. Il ne se sait pas encore peintre. Il se pense plutôt poète. Il écrit. En 1973 il quitte Lyon qu’il trouve trop «provincial» et s’ installe à Paris. Il poursuit des études universitaires et accumule les diplômes (Droit, sociologie, sciences politiques). Il organise aussi des expositions pour les artistes qu’il aime. Un jour de printemps 1978 il commence à peindre .Très vite il comprend qu’il tient là «son» moyen d’expression. Sa vie s’en trouve bouleversée. Il sait que la route sera longue et escarpée mais il sait aussi qu’il aura la force de la fraîcheur.
En peinture il doit tout apprendre. A sa façon . C’est là qu’il regarde les maîtres que sont pour lui Matisse et Cézanne. Il a toujours penser qu’être artiste c’est être au monde, le plus possible. Sans doute pour mieux approcher ses secrets. Alors à partir de 1980 il voyage, beaucoup. Ainsi, il conjugue la solitude de l’atelier et les bruits du monde.




Il arpente l’Afrique, le moyen-orient. Il en rapporte des sensations qui alimenteront sa peinture. A cette période, il varie les techniques comme les supports, sans doute pour mieux identifier sa voie propre. En 1987 il rencontre Sophie avec qui il aura deux enfants. De 1990 à 2000 il peint des paysages,des arbres,des fleurs. Il ralentit le rythme des voyages et se concentre sur le travail de l’atelier. Cela ne l’empêche pas de se rendre à plusieurs reprises à Madrid pour retrouver Goya qu’il admire. Un compagnon aussi.


Quelques Oeuvres Exposées










Aurelio Fort

BIOGRAPHIE

Né en 1954 à S. Lucia di Budoia, dans la région italienne du Frioule, il passe son enfance dans un village de montagne des Dolomites. En 1976 il quitte l’université d’architecture de Venise pour s’adonner en autodidacte à ses multiples passions. Son art prend différentes formes : de la peinture au graphisme, de la musique à la bande dessinée, de la photographie à la scénographie. C’est à partir de 1985 qu’il devient exclusivement plasticien. Il habite de nombreuses villes, Pérouse, Trieste, Rome, Milan, Munich. Il vit et travaille actuellement dans les montagnes du nord de l’Italie, non loin de Belluno. Ses œuvres et ses performances ont été vues dans près d’une centaine d’expositions, en Europe et en Amérique du Nord.





Quelques Oeuvres Exposées










Moonassi

BIOGRAPHIE

Daehyun Kim was born in 1980 in Seoul. He studied Oriental Painting at Hongik University in Seoul. After graduating from university, he started to draw his characteristic drawings, called “Moonassi series”. Daehyun also worked as a graphic designer, marketing manager, and art director at various companies for several years. Since he worked with New York Times as an illustrator, he some times collaborate with other artists and brands. Now he is working and living in Paju. Gyeonggi-do.








Quelques Oeuvres Exposées











Manouchehr Niazi

Exposition


— Niazi


— Du 10 Décembre 2010

Au 15 Janvier 2011


BIOGRAPHIE

Né à tabriz en 1936
Manouchehr Niazi a commencé à peindre en 1953. il rejoint très vite l’école des beaux-arts kamal-ol-molk qui dispense un enseignement classique et académique. Niazi y apprendra la maîtrise du dessin, la perspective, les techniques de la peinture à l’huile, la subtilité des superpositions des matières… dès 1961, il côtoie Manouchehr Sheibani, peintre iranien contemporain qui a séjourné aux Etats-Unis et qui l’introduit aux différents mouvements de l’art occidental du xxe siècle. Parallèlement à ses études de peintre, Manouchehr Niazi suit les cours de la pianiste et cantatrice Evelyn Beghcheban, épouse du grand compositeur iranien Samin Beghcheban. il s’ouvre à la musique des romantiques (Beethoven, Schumann), écoute Verdi, Mozart et Johann Strauss, chez qui il puisera aussi son inspiration. Peintre qualifié de naturaliste, Niazi n’hésite pas à affronter des grands formats, dont il remplit totalement la surface de la toile. Nature luxuriante, forêt envoûtante, canyon abyssal, foule silencieuse, architecture fantastique, le peintre nous attire dans son univers mystérieux.







 
Jeux d’ombre et de lumière, empâtements de matières, coups de brosses et raclures de couteaux, collages discrets, Niazi use de tous les effets pour s’exprimer pleinement dans son art. Dans les toiles réalisées ces dernières années, il privilégie tout autant les grands châssis que les petits formats en polyptiques. Ses œuvres, saturées de motifs (personnages ou architectures géométriques), où le flou alterne avec le net, sont très frontales. De cette grande densité et agglomération sur la toile ne s’échappe pourtant aucune agressivité. Il s’agit plutôt d’un jeu de cache-cache dans lequel Manouchehr Niazi nous entraîne. Le regard se perd, se rapproche, se raccroche, et un rythme s’instaure où le spectateur est en lien direct avec l’œuvre. Plus de 120 expositions individuelles lui ont été consacrées tant en Iran qu’à l’étranger (New-York, Chicago, Tokyo, Londres, Istanbul…).


Quelques Oeuvres Exposées





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